MAIRIE
Jours et heures d’ouverture :PRÉSENTATION
Population : 63 habitantsL’église
L’église cernée par son petit cimetière a connu différentes transformations au fil des ans. L’une d’elle fut malencontreuse car elle a compromis la solidité de l’édifice. Aprés une interdiction provisoire, l’église fut rebâtie au XIXe siècle.
Le maître-autel daté de 1745 a été repeint en 1920. On remarque quelques belles statues, en particulier une Vierge couronnée de lys, un grand manteau à plis ramené devant elle.
L’ancien pont de Ste-Croix
Il était long d’une centaines de mètres, trop étroit puisqu’une seule voiture pouvait y circuler. Le passage des rivières était autrefois motif d’implorer une protection. Le pont gothique de Ste-Croix-sur-Orne, détruit par la guerre, puis noyé par le barrage de Rabodanges, possédait un calvaire sur l’éperon de la pile centrale. Au cours des combats de la libération de 1945, ce calvaire fut dynamité. Heureusement, en 1890, Mme Delaunay, née Desvaux avait fait don au Bureau d’Aide Sociale de la commune d’une ferme située sur le territoire de Pont-Ecrépin.
Sur le terrain de cette ferme se trouvait, en bordure de la grande route un calvaire en granit, en état d’abandon. Ce calvaire fut transporté jusqu’à une parcelle de terrain qui avait été donnée à la commune de Ste-Croix sur Orne, au carrefour de la route de Briouze et de la route des Tourailles. Le calvaire fut béni le dimanche 5 mai 1985, par Monsieur l’abbé Colin qui desservait la paroisse. Ce qui fera dire à Monsieur le Curé : « Sainte-Croix a maintenant retrouvé son nom »
Le four à chaux
Au lieu-dit le Cul de Chaudron existe un ancien four à chaux de forme circulaire. Il est très probable que ce nom insolite vienne de la présence de cette ancienne construction qui a été remise en état.
Ces fours à chaux sont les vestiges, en bon état, de ce qui fut une industrie prospère au XIXe siècle. Le four à chaux ou chaufour est destiné à transformer le calcaire en chaux sous l’action du feu. Mélangée avec du sable de rivière, la chaux servait aux joints de maçonnerie. La chaux servait également à l’amendement des sols siliceux. Mais face à l’utilisation grandissante des engrais chimiques dans l’agriculture et de celle du ciment dans le bâtiment, ces fours ont été abandonnés.
A voir également, le lavoir récemment rénové.
La chapelle Saint-Roch
Au Moyen Âge, les pestes ont été à l’origine du culte de Saint-Roch. La chapelle de Saint-Roch, protecteur des animaux, fut commencée en 1867. Un pèlerinage y a lieu chaque année. De style roman, cette chapelle fait l’admiration des visiteurs, par sa fraîcheur, le bon goût de ses décorations et aussi sa solitude qui prête au recueillement et à la prière. Les vitraux qui garnissent les six fenêtres ont leur histoire, ils viennent de la basilique de l’Immaculée-Conception de Séez. M. le Supérieur les donna à la chapelle de Sainte-Croix, quand ils furent remplacés par ceux que les pèlerins de Séez admirent actuellement. La marche de l’autel provient de l’antique église abbatiale de Briouze, dont le chœur existe encore dans le cimetière.
Circuits de randonnées
Pédestre : circuit N°1 et N°5 du topo-guide "Val d'Orne en Suisse Normande"
VTT : circuit N°36 et N°37 du topo-guide "Espace VTT-FFC Suisse Normande"