MAIRIE
Jours et heures d’ouverture :PRÉSENTATION
Population : 148 habitantsLe nom de la localité est attesté sous les formes Cramenil, Crasmenil en 1247. Il s'agit d'une formation médiévale en -mesnil, simplifié orthographiquement en -ménil, appellatif toponymique issu du gallo-roman septentrional MANSIONILE et qui désignait une sorte d'exploitation rurale et qui est particulièrement répandu en Normandie.
Le premier élément est plus complexe à identifier. Il est peut être issu de l'ancien français cras, « gras », « riche », « fertile » (du latin crassus), et désignerait donc un domaine fertile, riche.
Cependant, si le sens de l'ancien français cras « gras », d'où « fertile » pour une terre est attesté, sa signification est souvent proche de celle qu'avait l'étymon latin crassus, c'est-à-dire négative, « épais, gras, (trop) gros, grossier », etc. En ancien français, cras veut donc dire également « crasseux, grossier », et en tant que substantif, « graisse » et « crasse ».
On note également que les formations en -mesnil, -ménil sont le plus souvent précédées d'un anthroponyme qui peut être germanique ou scandinave (en Normandie), tout comme celles en -ville. En outre, le toponyme Crame[s]nil semble être seulement typique de la Normandie, où il existe au moins deux autres Cramesnil, inclus dans les nouvelles communes de Saint-Aignan-de-Cramesnil (Calvados, Crassum Mesnillum 1070) et Saint-Vincent-Cramesnil (Seine-Maritime, Crasmesnil XIIe siècle).
Église Saint-Laurent, construite en 1885, en pierre et granit
- Une pierre tombale du XVIIe siècle, située dans le mur de la nef
- Statue Notre-Dame-de-Recouvrance
- Depuis 2007, une messe est célébrée un dimanche d’Août
4 ponts dits "Romains"
Ces ponts sont inscrits, depuis 1993, à l'inventaire des Monuments Historiques. Ils sont accessibles à pied (à l’exception du Pont de la Raulette qui est privé), si vous suivez le circuit « Les Ponts dits Romains », circuit n°10 du topoguide de randonnées « Le Pays de Briouze ».
- le Pont Neuf
- le Pont de Raulette
- le Pont de la Motte
- le Pont de Chêne-sec
Un Menhir, l'affiloir, ou la pierre de Gargantua
Classé en 1889 aux Monuments Historiques
Légendes de Craménil
Deux légendes reviennent souvent lorsque l'on parle de Gargantua dans la région de Craménil. Ce Menhir en granit rouge, de plus de 3 m de hauteur avec ses quatre faces régulières nous interpelle.
Première légende
Le diable et Saint Pierre se lançaient des défis pour faucher l'herbe de près. Le diable, peut-être Gargantua, fauchait 7 acres par jour. Saint Pierre allait plus vite et fauchait mieux sans affiler. Pris de dépit, Gargantua lança sa pierre affiloire au hasard. Elle alla se planter dans le pré de Grandouit où elle est encore.
Deuxième légende
Sainte Opportune avait embauché Gargantua pour faucher les prés de son domaine. Trouvant que le travail n'avançait guère, elle surveilla Gargantua. Un jour, elle le trouva endormi à l'ombre d'une haie. D'un bon coup de pied dans les côtes, elle réveilla le paresseux. Gargantua, vexé et furieux, lança sa pierre affiloire dans le pré où elle se planta.
À voir aussi
- 16 croix et calvaires répertoriés
- Une croix de 1786 près de la mairie, une de 1773 près de l'église
- Deux lavoirs, un au village du Bois et un autre au village de la Foutelaie
S’adresser à la mairie pour tous renseignements.